5 de agosto de 2009

LA FLEUR DES EAUX





L'air est plein d'une odeur exquise de lilas,
Qui, fleurissant du haut des murs jusques en bas,
Embaument les cheveux des femmes.
La mer au grand soleil va toute s'embraser,
Et sur le sable fin qu'elles viennent baiser
Roulent d'éblouissantes lames.

O ciel qui de ses yeux dois porter la couleur,
Brise qui va chanter dans les lilas en fleur
Pour en sortir tout embaumée,
Ruisseaux, qui mouillerez sa robe,
O verts sentiers,
Vous qui tressaillerez sous ses chers petits pieds,
Faites-moi voir ma bien-aimée!

Et mon cœur s'est levé par ce matin d'été;
Car une belle enfant était sur le rivage,
Laissant errer sur moi des yeux pleins de clarté,
Et qui me souriait d'un air tendre et sauvage.

Toi que transfiguraient la Jeunesse et l'Amour,
Tu m'apparus alors comme l'âme des choses;
Mon cœur vola vers toi, tu le pris sans retour,
Et du ciel entr'ouvert pleuvaient sur nous des roses.

....


Maurice Bouchor

Un momento de amistad


"La piccola mia lampa
Non, come sol risplende
Né, come incendio fuma;
Non stride e non consume,
Ma con la cima tende
Al ciel che me la diè.
Starà su me, sepoldo,
viva; né pioggia o vento,
Né in lei le età potranno;
E quei che passeranno
Erranto, a lume spento
Lo accenderan da me"




(Sabio poema de Tommaseo Encontrado en una obra de Pirandello)

Una de las frases celebres de Niccolo Tommaseo fue:
"¿Queréis libraros de algunos e inoportunos que os llaman amigo?
Pedidles un favor, que no satisfagan su vanidad"